samedi 3 décembre 2011

Aachen VS Europæ : Visions croisées des Etats Unis d’Europe

Je bats le fer tant qu’il est chaud et vais, comme promis, m’atteler à un traitement plus comparatif de mes impressions sur « The Aachen Memorandum ». Comme je l’ai dit, j’ai adoré et détesté le livre, à parts égales, et dans cet ordre. Et si la première moitié à été, je l’admet, particulièrement jouissive, c’est parce que sous couvert d’exposition, Andrew Roberts nous dépeint en détail ses Etats Unis d’Europe, ils nous invite à nous y promener et à y vivre, comme Orwell dans « 1984 », ou même Harris dans « Fatherland ». D’ailleurs, et c’est là que je reconnais un lien de parenté entre Aachen et le roman de Robert Harris, Aachen est riche d’une précise description du Londres fédéral, avec ses noms de rues et de places changés pour être « de bon ton » et plus « européen » (Plus aucune allusion à de quelconques victoires sur nos « concitoyens et compatriotes européens »), ses statues troquées pour Jean Monnet, etc. Nous avons droit également à une sympathique chronologie, révélée par petites touches, de l’adoption de l’Ecu à l’assassinat de Thatcher devenue symbole de la résistance – et dont le meurtre des plus étranges est le JFK européen – qui donne bien le ton des sympathies, comme le relevait très justement Kevin dans son précédent commentaire, c’était la période. La date de rédaction soumet parfois le texte à quelques anachronismes savoureux, comme l’ecu que je citais plus haut. Pour les moins au fait de la construction européenne, ECU était l’un des noms de projets d’une monnaie européenne unique, et si la référence à l’écu romain est assez évidente et a fait couler beaucoup d’encre amère, la signification officielle d’ECU était European Currency Unit, soit Unité Monétaire Européenne. « Euro », apparemment, sonnait plus passe-partout, sauf en Grèce où, prononcé à l’anglaise, ça veut dire « urine ». On ne peut pas gagner à tous les coups, mais je m’égare. Dans « Aachen », l’ecu est introduit en 2006, il faut croire que Roberts n’a pas été assez pessimiste, et il est souvent question de « l’ecu d’abord souple, puis dur », et comme ce n’est jamais vraiment développé, une analogie avec l’évolution actuelle de la Zone-Euro me semble intéressante pour le côté « prophétique », je lui concède ça. Tout en notant mentalement que 2006 fut donc, quoi qu’il en soit, une année faste ! Mais comparons en diagonale nos deux fédérations européennes avant de nous attacher au traitement.


Son Europe est très proche de l’Union Actuelle, les institutions n’ont pas changé et le pouvoir est aux mains de la Commission. Les commissionnaires y sont les oligarques tout-puissants qui pistonnent et dirigent depuis leur Tour d’Ivoire bruxelloise, téléguidés et/ou noyautés par le lobby pangermanique qui tire les ficelles de tout le monde grâce au « Bureau Berlin-Bruxelles », une organisation semi-secrète. Le Parlement supplante les parlements régionaux ( « national » est un terme « découragé » par les Directives européennes ), mais n’est qu’un tremplin pour la Commission, une antichambre du pouvoir, et pour clore le débat stérile qui défraye encore et toujours la chronique, il est situé à… STRASBOURG. En même temps, un eurosceptique britannique décrit une Europe dystopique… C’est clairement un pouvoir centralisé et coupé du peuple qu’il manipule cependant par la télévision ( en usant notamment des suggestions subliminales ). Pas de langue officielle mais l’Allemand est pratiqué même entre non-allemands par effet de mode ( et de manipulation ).

L’Europe de mon univers uchronique est décrite en plusieurs temps, ce qui me donne un avantage, mais majoritairement c’est un système fédéral où le Parlement Européen se partage le pouvoir avec un Gouvernement Européen et la Commission, subordonnant les parlements régionaux qui continuent d’avoir toute autorité sur les affaires régionales. L’ensemble est surveillé par un Conseil Constitutionnel. Le déséquilibre finira par se créer lorsque le Parlement, organe central, sera supplanté par le Gouvernement et son chef : Le Président des Etats Unis d’Europe. La manipulation de la masse se fait par désinformation ( pas de gadgets hypnopédiques ou subliminaux ), l’utilisation massive de propagande ajoute une touche patriotique à l’ensemble. La langue officielle est l’Européos, un anglais bâtard intégrant divers éléments européens. C’est une langue nouvelle et artificielle.

Les E.U.E. de Roberts sont fondés sur le Traité de Aachen validé par le Référendum (falsifié) de Aachen. Dans Pax Europæ, le texte de réforme de l’Union Européenne menant à un projet fédéral est voté au sein du Parlement Européen, l’acte de fédération validé par référendum également – le résultat étant chez moi tout à fait authentique. Certains pays au sein de l’Union sont démantelés dans l’Europe d’Aachen, chez moi certaines régions de Russie font sécession pour rejoindre la Fédération. Dans Aachen, la Suisse est plus ou moins forcée par Bruxelles d’intégrer la fédération, chez moi la Suisse est forcée par les circonstances. Chez Roberts, le territoire autonome balte est soumis à des troubles dus à une résistance, tout comme en Angleterre. Chez moi, le défédératisme est partout et la révolte civile gronde dans toute la fédération. A noter que l’Europe d’Aachen utilise des camps de prisonniers politiques en Finlande, quand je préfère de bonnes prisons conventionnelles. A ce stade, je dirai que l’Europe d’Aachen est une Union Soviétique que les Allemands appellent entre eux le Reich, je pense que je n’ai pas besoin de développer, quant à ma fiction, ce blog est là pour développer. Quelques mots de vocabulaire et concepts spécifiques méritent toutefois qu’on s’y arrête quelques instants :

Etats Unis d’Europe : Oui, la formule n’est ni neuve ni originale, mais quand certains jouent sur les mots « fédéral » ou « confédéral », voire conservent simplement le terme Union Européenne ( cf. Brian Aldiss dans « Super-Etat »), Roberts tape dans le mille comme il aime à le répéter lui-même, pas de langue de bois, soyons honnêtes. Là où ça devient intéressant, c’est dans sa dénomination des « Etats » en question :

Régions Européennes : Alors que le terme « États Unis » implique des Etats, Roberts utilise l’appellation « région », comme je l’ai fait par la suite. J’avoue que j’ai été surpris de voir ce nom utilisé, surtout étant donné qu’il aime a détourner le vocabulaire existant ( les directives européennes notamment ), je me serais attendu à District ou autre chose de ce genre, mais non. Pour Roberts, il est clair que c’est destiné à tuer la notion même d’Etat Nation, la Grande Bretagne est démantelée en plusieurs Régions, il n’y a plus d’Etats unis ou désunis, il y a Bruxelles. Mes propres motivations sont diverses : D’un côté la volonté de ne pas utiliser le terme Etat Français, Etat Allemand, car je voulais que cela ne sonne pas directement USA, et bien que ma fédération s’inspire principalement du système fédéral allemand, traduire « Länder » revient à dire « Etats ». Quant à utiliser le terme « Land » lui-même, c’était hors de propos afin d’éviter tout pangermanisme. Le discours de Victor Hugo que j’ai maintes fois cité où le romancier créé un parallèle entre la construction de la France par l’union de ses régions et la construction de l’Europe a débloqué la situation : Mon lectorat étant français, le mot « région » devenait une alternative claire, compréhensible, exprimant cette idée de peuple européen partageant divers régions géographiques, sans connotation américaine distractive.

EuroNet : J’ai été à la fois surpris et non surpris par cette utilisation. Non surpris car j’ai déjà vu, a posteriori, ce terme utilisé par des compagnies. Surpris, car c’est la première fois que je le vois associé à une fiction sur l’Europe. Vous connaissez cette sensation de vous faire damer le pion de même que l’impression irrépressible d’entendre par avance les commentaires sur « Comment vous avez tout pompé ailleurs » ? Je l’ai déjà ressenti auparavant, lors de la sortie d’Endwar, et je me suis consolé en me disant que j’avais la chronologie pour moi, mais là, j’étais grillé de presque dix ans. Non pas qu’Euronet soit un nom très original, mais tout de même. Toutefois, et cela m’a au final sauvé mon plaisir, EuroNet (Aachen) est simplement l’Internet européen, il n’a aucune autre prétention ni utilité. Euronet (Europæ) est d’abord un réseau militaire crypté essentiel au déroulement de l’intrigue et dont une partie, seulement, est accessible aux civils.

La carte d’identité européenne à puce : Encore une fois, le concept n’est pas nouveau. Le « héros » de Roberts réalise en cours de route que son ID n’est pas seulement son « ami » mais aussi un mouchard qui lui sert de carte d’identité, de carte de crédit, de certificat d’assurance, de casier judiciaire, de dossier médical, de carte de fidélité, de ticket de parcmètre, de carte d’Euro-loterie (il a vu venir l’Euro-Million…) de clef de voiture, d’appartement, etc. Roberts tartine un long passage dessus et j’ai cru qu’un vrai traitement sur le flicage allait commencer, mais l’intrigue suit son cours et on n’y revient peu ou prou, donnant l’impression d’avoir seulement ajouter une brique de plus à l’odieux rempart de la citadelle maléfique de Bruxelles. J’aurais apprécié un vrai décorticage de ce danger réel, quitte à dénoncer la chose sur presque deux pages. Mon approche de la chose n’a pas été trop ambitieuse, car ce n’était pas le sujet et j’ai déjà fait assez de digressions dans Pax Europæ. Dans un des tous nouveaux passages ajoutés par le découpage de la tétralogie en huit tomes, Michael Kith, journaliste fouineur, est amené à craindre de se voir arrêter à cause de sa carte, et j’en profite pour en expliquer le fonctionnement. Je ne pousse pas le vice aussi loin que Roberts ( pas de clef de voiture ou de ticket de loto ), mais Kith se dit que le groupe sanguin et le dossier médical, le choix pour le don d’organes, etc., ont déjà sauvé des vies au cours d’accident, et que cette carte à puce est un outil, et comme n’importe quel outil, il n’est pas mauvais en soit, tout dépend de ce que l’on en fait. Par ailleurs, ma carte d’identité européenne est inspirée de la carte d’étudiant de l’Université de Strasbourg, qui est également votre carte de Restaurant Universitaire, d’abonnement de tramway/bus, de bibliothèque, une carte monéo… Puce, bande magnétique et code-barre inclus.

Mais derrière des appellations communes et des idées communes qui sont indubitablement le fruit d’inquiétudes communes, les Etats Unis d’Europe d’Aachen sont très différents des Etats Unis d’Europe de Pax Europæ. Cela tient à un facteur qui va sans dire mais qui va mieux en le disant : Je ne cherche pas à démonter l’idée de fédéralisme européen, mais à le promouvoir de façon critique. C’est peut-être prétentieux, mais dans le marasme eurosceptique et complaisant qui m’entoure depuis des années et ne s’arrange guère avec le temps, c’est ma façon à moi, je suppose, de faire preuve de cette conscience politique dont parle Kevin. Andrew Roberts n’a qu’un seul objectif en tête, nous prouver qu’une Europe fédérale, c’est mal. Mais même lorsque nos inquiétudes sont similaires, lui et moi divergeons sur le traitement tout comme sur l’énoncé du problème lui-même. Lorsque je critique l’« euro-tout » qui vise à nous unir artificiellement ( une crainte partagée comme on l’aura compris ), je crains pour les diversités culturelles, les langues – toutes les langues européennes – le melting-pot forcé et sans saveur qui, à force de mélanger des épices de tout le continent finit par tuer le goût de celui qui y goûte, l’ultra-laïcité qui opprime la religion en l’accusant de tous les maux et toutes les divisions. Roberts, lui, crie à la mort de la nation britannique, de la langue britannique, de ses fish & chips et de sa chasse à cours. Tout ça à cause des Allemands fachos et des Frogies qu’on ne peut plus appeler librement frogie parce que ce n’est pas politiquement correct, c’est un scandale. Heureusement, pour manifester le plaisir et l’euphorie de pouvoir crier son appartenance à un groupe, il reste le football, mais le maléfique Bureau Berlin-Bruxelles va bientôt supprimer les matchs inter-régionaux, éradiquant le dernier ersatz de guerre entre européens, diantre ! Mais où est le plaisir dans cette Europe fédérale ? Bref, sur la question de l’abandon des identités et des particularismes, mon point de vue diffère très radicalement de celui de Roberts, de même que le traitement, qui chez moi n’est pas aussi frontal. Il l’est au début, à travers le personnage du soldat Erwin Helm, fédéraliste critique, qui se sent seul au milieu d’une armée de moutons européens, ou de Kith le journaliste blasé, plutôt habitué à fréquenter les défédératistes, mais qui paradoxalement ressent plus ou moins la même chose. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le tome 1 de l’octalogie se nomme désormais « Certitudes », beaucoup de personnages sont persuadés d’être tout seul à voir le monde tel qu’il est vraiment, ayant des opinions et avis différents mais, en fin de compte, tirant le même bilan des Etats Unis d’Europe. Pourtant, au fur et à mesure des rencontres et des nouveaux points de vue, la critique acerbe et monochrome se dissout dans le récit avec d’autres visions, plus positives, plus nuancées, et c’est ce que je reproche à « The Aachen Memorandum ». Il n’a aucune nuance.

Oh, bien sûr, il tente le coup, et la scène est d’ailleurs rendue dramatiquement pathétique par cette tentative vouée à l’échec. Pourquoi ? Parce que le personnage principal a la possibilité de révéler un scandale qui détruirait les Etats Unis d’Europe, libérant la Grande Bretagne de ce joug qu’on a désormais bien compris tyrannique (qui rime avec germanique), mais il se met à douter à la dernière minute. Il n’a jamais connu que les E.U.E., le Royaume Uni ne représente rien de concret à ses yeux, l’Union Jack n’est pas son drapeau, contrairement à la bannière bleue aux étoiles d’or qui a bercé son enfance… Moi-même j’expose mon personnage au même dilemme, encore un parallèle, décidément. Où réside donc la différence ? Simplement au fait que, contrairement à Erwin Helm, Horatio Lestoq n’a jamais montré la moindre sympathie pour l’Europe fédérale, il l’a critiquée en long en large et en travers, en public, en privée, l’a parfois descendu en flammes, ne lui trouve jamais rien de positif, tout est à vomir, ah le bon vieux temps qu’il n’a même pas connu était quand mieux avant. Et soudain, probablement pour tenter de faire monter la tension en nous faisant croire – vilain farceur – que Horatio va retourner sa veste à la dernière minute, Roberts tente le coup. Le drapeau, l’hymne, les souvenirs d’enfance, on y a droit. Le problème, en dehors du fait que ça ne colle à aucun passage du personnage, dialogue ou narration, des 250 premières pages, c’est que l’auteur ne parvient même pas à être crédible l’espace d’un paragraphe pour dire du bien de la fédération européenne. L’Hymne qui a une vraie place dans le cœur d’Horatio ? Ah, il se souvient comment on lui a fourré dans le crâne dans les dortoirs durant ses études (référence à Huxley et l’hypnopédie ? Le dialogue sur le cinéma « réel » sensoriel tend à me le laisser penser comme d’autres éléments sporadiques tels que les suggestions subliminales, il y a un véritable volonté de s’ancrer dans cet héritage). En plus, la mélodie l’agace, et depuis le début du livre, qui plus est ! Le drapeau ? Plutôt un logo, se dit-il. Etc., etc. Roberts n’y parvient pas, rien de ce qu’il tente pour nous convaincre qu’Horatio a une petite faiblesse pour les E.U.E., par habitude ou réelle affection, n’est convaincant, car rien n’est positif. Rien n’est à sauver, tout à jeter. Cette rallonge grotesque tue le climax car elle sacrifie la détermination du personnage qui montait jusque là en puissance, tout ça pour essayer vainement d’apporter une nuance qui n’existera jamais tout au long du livre.

J’expliquais dans un précédent article que certaines ficelles se devaient d’être utilisées et que je n’hésitais pas à avoir recours à de bons vieux trucs et astuces qui, à mon sens, sont comme le cube de Maggi dans l’eau des pâtes : Ce n’est pas forcément de la grande cuisine, mais ça donne le bon goût qu’on aime. Roberts, lui aussi, est adepte des vieux pots aux bonnes soupes, mais parfois il en fait un peu trop. On n’échappe par exemple pas à « Je suis ton (grand)-père » et « L’héroïne que tu essayes de te taper t’ais tapé est ta sœur ». A la rigueur l’un ou l’autre, mais pas les deux dans le même livre… Un personnage possède un traitement assez proche d’Elsa Schneider dans Indiana Jones et la Dernière Croisade, Horatio abusant des « Comment j’ai pu marcher avec ce simple artifice ? ». Le Complot Allemand est d’ailleurs accompagné de multiples retournements de situations et de personnages à la Mission Impossible qui devient vite indigeste. J’ai moi-même quelques vestes à retourner en cours de route mais je ne suis guère partisan des cinq twists par chapitre, trois chapitres avant la fin, et préfère la diffusion lente pour ne pas essouffler/lasser le lecteur. Je regrette simplement que, dans « Aachen », les méchants et traîtres n’aient jamais de raison expliquant leurs positions autre que « Ce sont les méchants et ils veulent tuer la gentille ». Je noterai cependant une riposte fort agréable, malheureusement sans conséquences : lorsqu’on lui demande pourquoi un personnage trahit ses potes pour servir les Aryens ( terme utilisé une fois ou deux pour décrire un blond aux yeux bleus, brute et stupide ), il répond « Je ne sais pas si tu as remarqué, mais certains essayent de construire un pays ici. » MERCI ! Voilà qui aurait été digne de développer deux pages entières de réflexions, et non une soi-disant hésitation pas crédible pour un sou ! Opposer l’idée d’Etat Nation à celui de Fédération Européenne, le nationalisme à l’européisme, les concepts de communautés ethniques, linguistiques, politiques, idéologiques… Voilà qui aurait été passionnant. Pas le complot taillé sur mesure pour Robert Langdon. Et voilà l’orientation sur laquelle j’essaye de me fixer.

Le fédéralisme est comme la carte à puce européenne de ces deux visions du futur, un outil, qui n’est en soi ni bon ni mauvais. Un système politique capable de répondre aux défis qui attendent l’Europe demain, aujourd’hui. Mais son succès ou son échec dépend des hommes et femmes qui le mettraient en place, puis de ceux qui l’entretiendraient. C’est le fil conducteur de Pax Europæ, et en cela, malgré les nombreux parallèles existant entre mon univers et « The Aachen Memorandum », du vocabulaire aux thématiques en passant par les lieux communs de l’écriture dramatique, il y a un fossé immense qui me sépare de Andrew Roberts dans mon développement des Etats Unis d’Europe. Lorsque j’ai commencé à dévorer le livre, je me suis posé la question : A quoi bon me faire suer, ce type a déjà dit l’essentiel ? Quand j’ai refermé le roman, je me souvenais soudain très exactement pourquoi je me devais d’écrire Pax Europæ.

PS : Non traduit en français, Aachen a toutefois eu les honneurs de traductions néerlandaise et... allemande (portant la mention euro-thriller... un genre à part ? Pourquoi pas...)

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